dimanche 15 octobre 2017

Viva Eco !

Umberto Eco, Chroniques d'une société liquide,
traduites de l'italien par Myriem Bouzaher,
Grasset, 510 pages, 23 €
" Il est possible que, dans quelques siècles, le seul moyen d'avoir des nouvelles du passé, tous les supports électroniques s'étant démagnétisés, soit un bel incunable. Et, parmi les livres modernes, survivront ceux qui ont été fabriqués avec du papier précieux, ou ceux proposés aujourd'hui par beaucoup d'éditeurs en papier non acide.
Je ne suis pas un passéiste? Sur un disque dur portable de deux cent cinquante gigas, j'ai enregistré les plus grands chefs-d'œuvre de la littérature universelle et de l'histoire de la philosophie : c'est bien plus commode d'y récupérer en quelques secondes une citation de Dante ou de la Somme théologique de Thomas d'Aquin plutôt que de se lever et d'aller chercher un volume lourd sur des étagères trop hautes. Mais je suis heureux que ces livres restent sur me étagères, garantie de mémoire pour le jour où les instruments électroniques auront trépassé. "

Umberto Eco, Chroniques d'une société liquide, qui vient de faire son apparition sur l'étal du libraire.









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