lundi 25 janvier 2016

Un collègue méconnu de Saint Exupéry

Roland Garros, Mémoires,  suivi de Journal de
guerre, préface de  Philippe Forest,
Phébus, 445 pages, 23 €
Avant d'être un célèbre terrain de tennis, Roland Garros (Eugène Adrien Roland Georges Garros, pour être précis) fut un aviateur et, donc, un casse-cou. Il naquit en 1888 et mourut, dans un combat d'avion, en 1918. Avant de se faire dézinguer, il fut le premier à traverser la Méditerranée à bord d'un objet volant de bois et de toile. Puis, il a laissé un Journal de guerre et des Mémoires publiés conjointement aujourd'hui par les éditions Phébus.
Blaise Cendrars avait attiré l'attention sur ces écrits, dactylographiés à cinq exemplaires par leur auteur, note Philippe Forest dans sa préface.
Jamais en veine d'appréciations hyperboliques, 
Cendrars avait déclaré : " Le Journal de Garros est le document le plus extraordinaire, et le plus pittoresque et le plus vivant que l'on puisse lire sur les débuts de l'aviation en France et à travers les monde. "
Le tapuscrit fut retrouvé au musée de l'air du Bourget. Le voici proposé aux lecteurs, qui découvriront un collègue peu connu de Saint-Exupéry, à la fois pilote et poète.
Pour la petite histoire signalons le passage de Roland Garros à Vichy, le 17 septembre 1912 exactement. La preuve ? Une photographie, reproduite dans le livre, le montre aux côtés de Joseph Aletti et d'Edmond Audemars, un ami suisse.*

 


* Sur l'aviation à Vichy, signalons le livre de Monique Blanquet-Léger, Un siècle d'aviation à Vichy de 1909 à nos jours.






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