jeudi 12 mars 2015

Le fado et son destin

Agnès Pellerin, Le fado,
Michel Chandeigne, 192 pages, 25 €
Les excellentes éditions Chandeigne ont été créées en 1992. Elles se consacrent à la défense et à l'illustration du monde et de la culture lusophones. Leurs livres sont, en outre, toujours amoureusement réalisés.
Elles viennent de publier la deuxième édition, largement augmentée, d'une somme sur le fado, que l'on dit être le blues ou le rebetiko portugais. Comme eux il est né chez les vagabonds et les voyous, dans les bas-quartiers et les maisons closes ; comme eux, il s'accompagne d'un instrument à cordes. Mais, s'il a une portée universelle, le fado, né au XIXe siècle, a également des traits particuliers.

" Ce n'est pas la tristesse, juste
Une certaine façon d'être ",
 
voilà ce qu'est le fado, fado du marin ou fado de la religieuse, fado de Lisbonne ou fado de Coimbra (chanté par les hommes).
Le livre comporte in fine une anthologie bilingue de 47 fados et un CD-audio, réalisé en coédition avec les Carnets Nomades de Colette Fellous (France-Culture), de 50 minutes.
Agnès Pellerin  qui signe cette histoire du fado, est l'auteur, également chez Michel Chandeigne, de Les Portugais à Paris, au fil des siècles et des arrondissements. 
 
L'ambassadrice du fado, Amalia Rodrigues
 

 
 
 
 


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